L’ancien président Nicolas Sarkozy saura le 10 novembre si la justice française accepte sa remise en liberté. Cette décision est attendue après l’examen de sa demande par la cour d’appel de Paris, dans le cadre de l’affaire des écoutes, pour laquelle il a été condamné à une peine de prison ferme.
Reconnu coupable de corruption et de trafic d’influence en mars 2021, puis en appel en mai 2023, Nicolas Sarkozy a été condamné à trois ans de prison, dont un an ferme. Il a depuis saisi la Cour de cassation, qui doit encore se prononcer sur son recours. En attendant cette décision, ses avocats ont déposé une demande de mise en liberté conditionnelle, estimant que l’ancien chef de l’État présente toutes les garanties de représentation.
Selon son entourage, l’ancien président continue de clamer son innocence et dénonce un « acharnement judiciaire ». La défense espère que la justice tiendra compte de son âge, de sa situation et du caractère non violent des faits reprochés.
Cette affaire, dite "des écoutes", repose sur des conversations téléphoniques interceptées entre Nicolas Sarkozy et son avocat Thierry Herzog, dans lesquelles les magistrats estiment qu’il cherchait à obtenir des informations confidentielles auprès d’un haut magistrat.
Le 10 novembre, la cour dira donc si l’ex-président peut attendre librement la décision de la Cour de cassation, ou s’il devra exécuter tout ou partie de sa peine.
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