Le Cap-Vert, archipel de 500 000 habitants situé au large du Sénégal, s’apprête peut-être à écrire l’une des plus belles pages de son histoire footballistique. L’équipe nationale, les “Tubarões Azuis”, rêve d’une qualification pour la Coupe du monde 2026, un exploit qui ferait du pays l’un des plus petits États jamais représentés dans la compétition planétaire.
En cas de réussite, le Cap-Vert rejoindrait le cercle restreint des nations au faible poids démographique ayant disputé un Mondial, à l’image de l’Islande, qui détenait jusque-là le record avec 334 000 habitants lors de sa participation en 2018. Avant elle, Trinité-et-Tobago (1,3 million d’habitants en 2006) ou encore le Koweït (1,7 million en 1982) avaient marqué les esprits.
Les performances du Cap-Vert sur la scène africaine ces dernières années témoignent d’une progression constante. Demi-finalistes de la CAN 2023 en Côte d’Ivoire, les hommes de Bubista ont su s’imposer comme un outsider redouté grâce à un collectif solide, emmené par des cadres évoluant en Europe comme Ryan Mendes, Jamiro Monteiro ou Diney Borges.
La Coupe du monde 2026, organisée conjointement par les États-Unis, le Canada et le Mexique, verra sa phase finale passer de 32 à 48 équipes, offrant davantage de chances aux sélections africaines. Le Cap-Vert, actuellement bien placé dans son groupe de qualification, espère tirer profit de cette réforme pour décrocher le premier ticket mondial de son histoire.
Une qualification qui ferait entrer définitivement le petit archipel dans la légende du football, confirmant la vitalité sportive de ce pays où le ballon rond demeure un véritable symbole d’unité nationale.
