Le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme en République démocratique du Congo (BCNUDH) a publié un rapport faisant état d’environ 2 800 violations des droits humains recensées au cours des six derniers mois. Ces incidents concernent notamment les exactions commises par des groupes armés, les violences sexuelles et les atteintes aux civils.
La plupart des violations signalées ont eu lieu dans l’est du pays, particulièrement dans les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de l’Ituri, où la présence de groupes armés demeure forte malgré les efforts de l’armée congolaise et les accords de paix signés avec certaines factions. Le BCNUDH souligne également que les attaques contre les populations civiles ont provoqué d’importants déplacements internes et accentué la précarité des habitants.
Le rapport insiste sur la nécessité de renforcer la protection des civils et d’améliorer l’accès à la justice, tout en recommandant un suivi rapproché des exactions afin de prévenir l’impunité. Le Bureau appelle par ailleurs les autorités congolaises à intensifier leurs efforts pour sécuriser les zones les plus touchées et garantir le respect des droits fondamentaux.
Les organisations locales et internationales de défense des droits humains se disent préoccupées par cette situation, estimant qu’elle met en lumière les défis persistants en matière de gouvernance et de sécurité dans le pays. Elles appellent à un engagement plus ferme des acteurs nationaux et internationaux pour mettre fin aux violences.
