Les établissements scolaires du Mali ont rouvert ce lundi matin, mettant fin à deux semaines de suspension décidée par les autorités de transition. Cette reprise concerne l’ensemble du territoire, y compris les régions du nord et du centre, où la situation sécuritaire demeure fragile.
La fermeture avait été décrétée à la suite d’une série d’attaques et d’incidents sécuritaires ayant visé plusieurs localités, notamment dans les régions de Mopti et Gao. Le ministère de l’Éducation nationale avait alors justifié la mesure par la nécessité de « garantir la sécurité des élèves et du personnel enseignant ».
Depuis, les autorités affirment avoir renforcé la présence des forces de défense et de sécurité autour des établissements scolaires, tout en appelant les parents à la vigilance. Des réunions locales ont également été tenues entre les représentants des enseignants, les chefs de villages et les autorités administratives pour assurer un retour progressif à la normale.
À Bamako comme dans d’autres grandes villes, la reprise a été marquée par un fort taux de fréquentation, signe de la volonté des élèves et des enseignants de rattraper le temps perdu. Les syndicats du secteur éducatif ont salué cette décision, tout en demandant davantage de garanties pour la sécurité dans les zones à risque.
Cette reprise intervient alors que le gouvernement malien tente de relancer plusieurs services publics perturbés ces dernières semaines par l’instabilité et les difficultés économiques.
