Le Maroc a remporté une victoire diplomatique majeure à New York. Vendredi 31 octobre, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté une résolution favorable au plan d’autonomie marocain pour le Sahara occidental, marquant un tournant dans ce conflit vieux de près d’un demi-siècle.
La résolution, portée par les États-Unis de Donald Trump, entérine le soutien d’une majorité de pays membres à la proposition de Rabat, qui prévoit un statut d’autonomie élargie sous souveraineté marocaine. Ce texte a été salué par le gouvernement marocain comme « une reconnaissance internationale du sérieux et de la crédibilité de l’initiative du Royaume ».
Le plan marocain, présenté en 2007, propose de garantir aux populations sahraouies la gestion démocratique de leurs affaires locales tout en préservant l’unité territoriale du pays. Depuis, il est régulièrement cité par plusieurs États occidentaux comme base « réaliste et pragmatique » pour résoudre le différend.
L’Algérie, principal soutien du Front Polisario, a exprimé son opposition à cette résolution, dénonçant une « manœuvre politique » et réaffirmant son attachement à l’organisation d’un référendum d’autodétermination. Alger estime que la position de Washington rompt avec la neutralité historique de l’ONU sur la question.
Cette évolution renforce la position du Maroc sur la scène internationale, au moment où Rabat poursuit sa stratégie d’ouverture diplomatique et d’investissement en Afrique. Le soutien américain vient ainsi consolider l’alliance entre Washington et le royaume chérifien, déjà renforcée par la normalisation des relations entre le Maroc et Israël en 2020.
