La tension politique monte à Lubumbashi. L’équipe de l’opposant congolais Moïse Katumbi a dénoncé, lundi 10 novembre 2025, le survol à très basse altitude de plusieurs avions de chasse au-dessus de sa résidence privée, située dans la province du Haut-Katanga.
Dans un communiqué publié dans la soirée, le camp Katumbi qualifie cet événement de « provocation délibérée » et demande au gouvernement de la République démocratique du Congo de « cesser immédiatement ces manœuvres d’intimidation ». Les proches de l’ancien gouverneur de l’ex-Katanga affirment que les appareils ont effectué plusieurs passages successifs au-dessus de la propriété, semant la panique parmi les habitants du quartier.
Moïse Katumbi, leader du parti Ensemble pour la République et figure majeure de l’opposition, n’a pas encore fait de déclaration publique, mais ses collaborateurs évoquent un climat de pression croissante à son encontre depuis plusieurs semaines. Certains membres de son entourage parlent d’une « tentative d’intimidation politique » à l’approche des grandes échéances nationales.
Les autorités militaires congolaises n’ont, pour l’heure, ni confirmé ni commenté ces allégations. Toutefois, selon plusieurs sources locales, des exercices aériens étaient signalés dans la région au moment des faits, sans précision sur leur nature ni leur objectif.
Cette situation survient alors que les relations entre l’opposition et le pouvoir restent tendues, sur fond de débats politiques autour de la gouvernance, de la sécurité et des libertés publiques en RDC.
