Le 30 avril 1945, dans les sous-sols de la chancellerie du Reich à Berlin, Adolf Hitler met fin à ses jours en compagnie de son épouse Eva Braun, qu’il venait d’épouser la veille. Cet acte, survenu alors que les troupes soviétiques encerclaient la capitale allemande, marque la chute définitive du régime nazi et l’un des tournants les plus dramatiques de l’histoire du XXᵉ siècle.
Confronté à une défaite inévitable, le dictateur choisit le suicide plutôt que la reddition. Son corps, ainsi que celui d’Eva Braun, est rapidement brûlé sur ordre de ses proches collaborateurs afin d’éviter toute récupération par les Alliés. Ce geste, symbole d’un régime en ruine, met un terme à douze années d’une dictature marquée par la guerre, la répression et la Shoah.
Dans les jours qui suivent, l’Allemagne vit dans un climat de chaos et de désespoir. De nombreuses figures du régime, militaires et civils, imitent le geste de Hitler, refusant de vivre la défaite. Une vague de suicides touche alors plusieurs villes du pays, notamment Berlin et Hambourg, où la peur des représailles soviétiques se mêle à la perte totale de repères.
La capitulation allemande, signée quelques jours plus tard, met officiellement fin à la Seconde Guerre mondiale en Europe. Mais les séquelles de cette période continueront de hanter le pays pendant des décennies, marquant durablement sa mémoire collective et son rapport à l’Histoire.
