Dans une découverte surprenante, deux étudiants américains ont mis en évidence que le lithium, un métal utilisé dans les batteries, s’accumule dans les écrevisses. Plus précisément, ils ont trouvé des concentrations dans le système digestif des crustacés ainsi que dans les muscles de leur queue, partie généralement consommée par l’humain.
Leur étude, menée dans des plans d’eau douce, révèle que ces animaux peuvent absorber le lithium dissous dans l’eau. Au fil du temps, le métal se concentre dans les tissus internes et musculaires, soulevant des questions quant à la sécurité alimentaire et à l’exposition humaine.
Le lithium est utilisé de plus en plus pour les batteries rechargeables, et sa présence croissante dans l’environnement aquatique suscite des inquiétudes. Les chercheurs soulignent qu’il est nécessaire d’évaluer les risques sanitaires potentiels pour les populations consommant régulièrement ces crustacés.
Si l’étude ne conclut pas à un danger immédiat, elle appelle à des recherches plus approfondies sur la bioaccumulation du lithium chez les animaux aquatiques et sur les conséquences à long terme pour les écosystèmes et la chaîne alimentaire humaine.
