L’initiative, révélée par plusieurs médias américains et israéliens, s’inscrit dans un contexte de tensions judiciaires croissantes autour du dirigeant israélien. Donald Trump y dénonce ce qu’il qualifie de « persécution politique », estimant que les poursuites engagées contre Netanyahou menacent « la stabilité et la sécurité d’un allié stratégique des États-Unis ».
Selon les sources proches du dossier, la lettre aurait été transmise par voie diplomatique depuis la Floride, où réside l’ancien président américain. Ce dernier y exprime son admiration pour Netanyahou, qu’il avait soutenu activement lors de son mandat, notamment à travers la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël et la signature des accords d’Abraham.
Du côté israélien, le bureau du président Herzog n’a ni confirmé ni infirmé la réception du courrier, indiquant simplement que « toute demande de grâce est examinée dans le respect de la procédure et des institutions judiciaires de l’État d’Israël ».
Les observateurs estiment que cette intervention de Donald Trump pourrait être interprétée comme un geste politique destiné à renforcer son image auprès de l’électorat évangélique américain, traditionnellement favorable à Israël, alors qu’il est lui-même confronté à plusieurs procédures judiciaires aux États-Unis.
