Dar es Salaam, 31 octobre 2025 — La tension continue de monter en Tanzanie après plusieurs jours de violentes manifestations consécutives aux élections du 29 octobre. Selon des sources locales, la présidente Samia Suluhu Hassan aurait quitté précipitamment la capitale économique après avoir été informée par l’armée que la situation échappait désormais à tout contrôle.
Des témoins rapportent qu’un hélicoptère présidentiel aurait décollé dans la matinée depuis un site sécurisé de Dar es Salaam, emportant la cheffe d’État vers une destination encore inconnue. Plusieurs médias régionaux évoquent une possible évacuation vers un pays voisin, bien qu’aucune confirmation officielle n’ait été donnée jusqu’à présent.
L’armée, de son côté, aurait pris le contrôle de plusieurs points stratégiques, notamment des institutions publiques et des stations de radiodiffusion, afin d’éviter un effondrement total de l’ordre public. La population, déjà sous le choc, reste divisée entre inquiétude et colère face à l’incertitude politique.
Cette fuite présumée de Samia Suluhu Hassan intervient alors que le pays est plongé dans une crise sans précédent, marquée par des accusations de fraude électorale, des arrestations arbitraires et des centaines de morts selon l’opposition.
Les observateurs craignent désormais un vide de pouvoir pouvant conduire à un affrontement ouvert entre les forces loyalistes et les manifestants.
Pensez-vous que cette fuite marque la fin du régime de Samia Suluhu Hassan ou une manœuvre stratégique pour calmer la situation ?
Affaire à suivre de très près.
Par Henry Fiti
