Les États-Unis arrêtent la production du penny
Les États-Unis ont annoncé l’arrêt immédiat de la fabrication du penny, leur pièce d’un centime. Cette décision s’explique par le coût de production, désormais supérieur à la valeur faciale. Selon le service de la Monnaie américaine, le coût de production de chaque penny est passé de 1,42 centime à 3,69 centimes au cours de la dernière décennie. Cette mesure devrait permettre à l’économie américaine de réaliser des économies substantielles, évaluées à plusieurs dizaines de millions de dollars par an.
Une mesure inspirante pour la France et la zone euro
En Europe, la situation est similaire. Le coût de production des pièces de 1 et 2 centimes dépasse souvent leur valeur faciale, entraînant un gaspillage de ressources. En France, certains experts estiment que la suppression de ces pièces pourrait générer une économie annuelle de l’ordre de 56 millions d’euros. Une initiative qui s’inscrirait dans une logique de rationalisation des moyens monétaires et de réduction des coûts.
Les avantages d’une suppression
Supprimer les pièces de faible valeur pourrait simplifier les transactions, réduire les coûts logistiques pour les commerçants et limiter le gaspillage de métaux. Les prix pourraient être arrondis au multiple de 5 centimes le plus proche, comme cela a été expérimenté avec succès dans plusieurs pays européens, dont les Pays-Bas et l’Irlande. Cette adaptation se ferait de manière transparente pour les consommateurs et n’affecterait pas la valeur globale des achats.
Les freins à la suppression
Toutefois, certains s’inquiètent de l’impact sur les transactions quotidiennes, notamment pour les petits achats et les distributeurs automatiques. Les consommateurs habitués à payer en pièces pourraient se montrer réticents, et les ajustements légaux et techniques demanderaient une coordination avec la BCE et les institutions monétaires européennes.
Une tendance mondiale
La suppression progressive des pièces de faible valeur devient une tendance mondiale. Outre les États-Unis, plusieurs pays européens ont déjà réduit ou arrêté la production de pièces équivalentes, motivés par des raisons économiques et pratiques. La France et la zone euro pourraient suivre cette voie pour optimiser la circulation monétaire et réaliser des économies concrètes.
